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Blog de OS-Betwins

Sommaire

Hello ! Bienvenue sur notre blog d'OS (oui oui, nous sommes 4).
Vous pourrez retrouver ici des OS divers (ils seront répertoriés au fur et à mesure dans le sommaire). Il y aura principalement des OS sur les One Direction mais peut-être qu'on en écrira sur d'autres sujets.
Pas de rythme de publication (on serait incapable de le tenir à la lettre). Pour être prévenu à la sortie d'un nouvel OS, il suffira de nous envoyer un petit message (on ne mord pas) ou de commenter.
On signera à la fin des articles juste histoire que vous sachiez laquelle d'entre nous à écrit l'article. On signera Mo', Al, Maë ou Sunny.

Si vous avez des commentaires, on sera ravie de les lire ! Hésitez pas à nous dire ce que vous pensez du blog !

Kissouille !

One shot :

 
 
Lettre aux étoiles
(Ziam Mayne)

Truly,Madly, Deeply
(Ziam Mayne)
 
On the other side 
(Ziam Mayne)
Beautiful lies : 
(Ziam Mayne + Larry Stylinson)
Partie 1
Partie 2


Fictions :
Lakewood 
-Prologue

Short Story Bonus 
Hors univers 1D

Underground
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#Posté le mardi 23 décembre 2014 05:27

Modifié le mercredi 22 août 2018 11:23

Lettre aux étoiles

       
Lettre aux étoiles

-Interstellar_first step-

   Salut Liam. C'est Zayn. J'espère que tu vas bien ?

   Désolé pour ce début ridicule mais j'avoue ne pas vraiment savoir comment m'y prendre. J'ai attendu ton retour pendant des années et je ne pensais pas que... enfin... Je ne pensais pas te retrouver de cette façon.

   Je sais que tu ne te rappelles pas de moi, ne me dis pas le contraire. Je sais que tu ne te souviens de mon prénom que parce que ta mère a dû te le dire. Je sais que tu ne te souviens de rien. Sinon, pourquoi me demanderais-tu de te raconter notre histoire ? J'imagine que ta mère ne t'a pas tout dit...

   Alors voilà. Je ne sais pas vraiment par où je devrais commencer. Par le début je suppose. Le début remonte à il y'a près de 29 ans. Je ne sais pas si tu te souviens de ton père. Mais le début de notre histoire vient à son départ. Nos deux pères étaient partis dans l'espace, « travailler avec les étoiles » comme nous disait ta mère à l'époque. On avait 8 ans. Je m'en souviens bien. On était assis sur la balançoire qui était dans le jardin de la maison de tes parents. Tu regardais le ciel et moi je te regardais. On ne se connaissait pas bien à l'époque.

   La nuit n'était pas fraîche, on était en plein mois de juillet. Nos deux pères étaient partis pour 3 ans. 3 ans sans père. C'est long. Tu m'as promis qu'on attendrait toujours tous les deux. C'est ce qu'on a fait. Pendant 2 ans, on s'est rejoint tous les soirs sur cette balançoire. Elle s'abîmait, les cordes s'effilochaient mais notre excitation à l'idée de revoir nos pères ne faisaient que grandir. On ne cessait d'y penser. On a continué à attendre. 3 ans. Pas de père. 4 ans. 5 ans. Aucun signe. Et on continuait d'attendre. Tous les soirs sur la balançoire. Même quand il pleuvait et que le ciel était noir, vide de la lumière des étoiles, on venait avec un parapluie. Quand il neigeait, on venait en tenu de ski tant le froid était désagréable. Mais on attendait, toujours. Le nombre de fois où on est tombé malade à cause de ça. Et puis, la balançoire a craqué, les cordes ont lâché. Ta mère a fait enlever la balançoire. Et notre espoir s'effaçait petit à petit.

   Tu as été le premier à réaliser que c'était fini. Qu'on ne devait plus attendre. Mais on a continué à se retrouver le soir, sur la pelouse de chez toi. On regardait les étoiles. On avait 13 ans. Un soir tu m'as regardé et tu m'as dit : « C'est fini. On ne doit plus attendre. Ils ne reviendront pas ». J'ai compris que tu avais raison et on a arrêté de se voir le soir. On a arrêté de se retrouver sous les étoiles. Tu disais que c'était le seul moyen de passer à autre chose.

  Ça a été dur au début. Ne plus voir son meilleur ami. On ne faisait que se croiser le matin en allant en cours. On a perdu tout contact. Pendant 3 ans. Je te voyais passer devant chez moi tous les jours, je te voyais ramener tes amis chez toi, faire des fêtes, des soirées, t'allonger sur la pelouse, fêter ton anniversaire, puis Halloween, puis noël, puis le jour de l'an et ça recommençait. Encore et encore.

   Moi à côté, les gens m'évitaient, ils me trouvaient bizarre. Alors, tandis que les gens n'avaient que ton nom à la bouche, ils crachaient sur le mien. Tandis que tu étais leur héros, je n'étais qu'un paria. Tandis que tu te mettais à la boxe, je me mettais au dessin. Tandis que tu m'oubliais, je ne pouvais passer à autre chose et tu occupais constamment mes pensées. Si bien que mon carnet de dessin était rempli de croquis de toi.

   Et puis un jour, je me suis fait attaquer au lycée. On avait 16 ans. C'était la première fois que les élèves osaient me toucher, d'ordinaire ils ne faisaient que me lancer des insultes en riant à leur propre connerie. Mais cette fois-là, ils m'ont jeté contre un casier après les cours et m'ont frappé à tour de rôle. Je n'étais pas très musclé à l'époque, je n'ai pas cherché à riposter, c'était peine perdue et je le savais. Tous les élèves s'agglutinèrent sans lever le petit doigt pour m'aider.  Je ne sais pas combien de temps ça aurait duré si tu n'avais pas été là. Tu t'es interposé et « quoi de mieux qu'un boxeur pour mettre à terre 4 idiots en veste de cuir » comme tu disais si bien. Tu m'as relevé et tu m'as ramené chez moi. Tu es parti tout de suite après, je n'ai pas eu le temps de te remercier. Plus personne n'a levé la main sur moi après cet incident mais tu es reparti et on ne s'est pas revu pendant 6 mois.

   Nos mères se sont retrouvées un jour à un café. Elles ont discuté et ont décidés qu'elles ne s'étaient pas vues depuis trop longtemps. Ta mère a invité la mienne à manger un soir précisant qu'elle voulait que je vienne aussi. Elle voulait voir à quel point j'avais grandi et changé. On a donc passé la soirée tous les 4. Ta mère, la mienne, toi et moi. Comme quand on avait 13 ans. Sauf que nos mères discutaient de tout et de rien, de choses sans importance à tes yeux comme au mien, mais que nous n'avons pas échangé un seul regard, pas un seul mot. Je ne me souviens même pas t'avoir salué. Après mangé, Tu es remonté directement dans ta chambre et je suis allé m'asseoir dans le jardin, comme quand on était tout jeune. J'en avais besoin. Rien n'avait changé et ça m'a fait du bien de constater ça.

   J'ai regardé les étoiles un long moment et ta voix a résonné derrière moi. Juste un « Qu'est-ce que tu fais là ? » auquel j'ai simplement répondu « j'attends ». Tu t'es assis à côté de moi et je ne comprenais pas pourquoi tout à coup tu décidais de m'accompagner. Alors je t'ai regardé de travers et comme si tu avais lu dans mes pensées : « J'ai promis à un gamin de 8 ans il y a longtemps que j'attendrais toujours avec lui. Alors voilà, je tiens mes promesses ». On a regardé les étoiles en gardant le silence. J'ai enfin pu te remercier pour m'avoir défendu et tu m'as lancé ton petit sourire de gamin.

   La soirée s'est terminée, je suis rentré chez moi avec ma mère et tout était différent. Tu es revenu me voir plusieurs fois, tu passais même presque tous les soirs. On s'est rapproché et je suis tombé amoureux de toi au fil du temps. Chaque seconde passée avec toi me faisait tomber un peu plus. Et un jour tu m'as présenté ta petite-amie. J'ai cru que j'allais mourir de jalousie en la voyant passer sa main dans tes cheveux, te faire des bisous, te prendre dans ses bras. Pourtant, c'était une gentille fille. Elle s'appelait Sophia. Ça n'a pas duré longtemps vous deux, mais juste assez pour que je m'éloigne de toi. C'était trop douloureux de vous voir tous les deux.

   Tu revenais sans arrêt, me demandant pourquoi je n'allais pas bien, pourquoi je m'éloignais. Tu voulais vraiment m'aider à aller mieux mais tu ne comprenais pas que la source de mes maux, c'était toi. Alors un jour, tu es venu chez moi, je n'étais pas là. Ma mère t'as fait rentrer en te proposant d'attendre mon retour. Ce que tu as fait avant de monter dans ma chambre, pensant y trouver ce qui me mettait au plus bas. Et tu avais raison. Ce jour-là, j'avais laissé mon carnet de dessin sur mon lit. Je ne t'avais jamais montré mes dessins. Alors tu as ouvert le carnet et tu es tombé sur les dessins de toi. Un autre carnet dépassais de sous mon lit, alors tu l'as tiré et tu l'as ouvert lui aussi. Et tu es de nouveau tombé sur des dessins de toi. Tu as continué à chercher sous le lit et tu y as trouvé tous mes carnets. Il y en avait une quinzaine. Et à chaque page de chaque carnet tu voyais apparaître ton visage. Je suis rentré et lorsque je suis monté dans ma chambre, je t'ai vu debout au milieu de la pièce, mes carnets éparpillés autour de toi alors que tu en tenais encore un dans les mains, une expression indéchiffrable sur le visage. Inutile d'être un génie pour savoir que j'étais découvert. Tu m'as regardé durement. « Tu comptais m'en parler ? » Ta voix était dure. Je me suis approché de toi, je t'ai retiré les dessins des mains, j'ai refermé le carnet sans oser te regarder. Puis je me suis approcher de la porte et t'ai fait signe de partir. Je t'ai demandé de sortir d'un ton aussi dur que celui que tu avais eu à mon égard plus tôt. Tu es sorti sans un mot et tu as disparu pendant deux jours.

   Pendant 2 jours, tu as occupé mes pensées, nuit et jour. Et puis, alors que je sortais faire quelques courses pour ma mère, je t'ai trouvé sur le seuil de ma porte, debout à me regarder fixement. Tu avais l'air déterminé, j'ai fermé la porte derrière moi et tu ne disais toujours rien. Puis tu t'es approché si rapidement que je n'ai pas pu faire un seul mouvement. Tu as posé tes lèvres sur les miennes. Sans question, sans doute. Tu m'as juste donné un véritable baiser avant de partir aussi vite que tu étais arrivé. Je n'ai pas réalisé tout de suite ce qui s'était produit. Je suis resté enfermé dans ma chambre tout le reste de la journée à essayer de comprendre pourquoi tu avais fait ça. Le soir c'est moi qui suis venu te retrouver. Tu étais dans le jardin. Je me suis assis par terre à côté de toi et on s'est regardé en silence avant de s'embrasser de nouveau. On a passé la soirée à s'embrasser, à parler et à se câliner. On n'a pas voulu mettre de mot sur notre relation, c'était trop étrange. Seulement, les autres l'ont fait pour nous.

   Notre histoire s'est répandu dans le lycée, tout le monde savait qu'on était ensemble. Plus personne ne m'embêtait. On nous respectait car tu aurais été capable de casser la gueule au premier qui sortirait une quelconque critique de nous deux. On a eu 17 ans et tu n'avais aucun projet d'avenir. Moi, j'avais prévu de faire une école d'Art mais toi tu n'avais aucune idée de ce que tu voulais pour ton futur. Puis le lycée a touché à sa fin. Un soir, on regardait encore les étoiles, c'était notre truc à nous, une sorte de rituel pour se souvenir, garder en tête ce grâce, ou à cause de quoi on en était là. On s'est retrouvé encore et tu m'as dit que tu savais ce que tu voulais faire. Tu m'as dit que tu voulais être astronaute, comme nos pères. Mon c½ur s'est serré mais j'ai accepté ta décision. Ce soir, on a fait l'amour pour la première fois. C'était doux, passionné et maladroit. C'était la toute première pour moi et pour toi, c'était la première avec un garçon.

   On a eu 18 ans, le lycée s'est terminé et on est parti faire nos études, moi d'art, toi d'astronaute. On était toujours ensemble. On a eu 19 ans. Puis 20 ans. Ma mère a eu un cancer. On passait la voir régulièrement à l'hôpital. On a eu de moins en moins de temps pour se voir. Les problèmes de couple sont arrivés. J'avoue même avoir eu une aventure avec un autre homme que toi. Tu m'as quitté. On a continué nos vie chacun de notre côté. On a eu 21 ans. Puis 22 ans. Ma mère est décédée. On s'est revu à l'enterrement de ma mère. J'étais au plus bas. Tu as été là pour moi, tu m'as réconforté. On s'est remis ensemble quelques mois plus tard. J'ai hérité de la maison de ma mère. On a eu 23 ans et tu as insisté pour qu'on emménage ensemble dans un endroit qui nous était commun. On a emménagé dans l'ancienne maison de ma mère et on se retrouvait quand on le pouvait malgré nos vies chargées. On a eu 24 ans puis 25. On a tous deux finis nos études, j'ai commencé à travailler comme professeur d'Art dans un lycée et toi tu t'es engagé au sein de la NASA où tu as pu continuer ta formation.


Lettre aux étoiles
 
 
   On rêvait tous les deux d'avoir un enfant. Alors quand on a eu 26 ans et que notre vie est devenue plus rangée, on a adopté une petite fille d'avril qui avait 10 mois et qui s'appelait Mia. Une petite fille blonde aux grands yeux bleus. Et on est devenu parent. Je ne t'ai jamais vu aussi heureux que le jour où elle est arrivée à la maison la première fois. Notre fille. A l'époque, tu as même insisté pour décorer sa chambre toi-même. J'ai évidemment rajouté une petite touche de dessin sur les murs de la chambre. On était une petite famille qui fonctionnait du mieux qu'elle pouvait. Je me souviens d'une fois où tu m'as dit avoir peur pour l'avenir de Mia. Tu pensais qu'avoir deux pères lui apporterait des problèmes avec ses camarades, qu'elle serait une victime facile pour les moqueries des autres. Tu ne sais pas à quel point tu as eu tort.

    On a eu l'occasion de fêter les un an de Mia tous ensemble avec ta mère qui vivait toujours dans la même maison du bout de la rue. Et quand on a eu 27 ans, tu as été appelé pour partir dans l'espace avec un groupe de 3 autres personnes. Le voyage devait durer 4 ans. Avant de partir, tu m'as fait promettre de t'attendre et de trouver quelqu'un d'autre, de refaire ma vie avec Mia si jamais tu ne revenais pas. Tu me répétais sans arrêt « Si je ne reviens pas, ne laisse pas Mia sans son deuxième parent. Même si tu n'en as pas envie, trouves quelqu'un pour prendre ma place et faire ce que j'aurais fait. Elle ne mérite pas de vivre comme nous avons vécu ». J'ai promis et tu es parti 2 mois avant les 2 ans de Mia. J'ai continué à enseigner l'art et Mia a grandi. Lorsqu'elle a eu 4 ans, elle a commencé à se poser des questions. Je lui parlais de toi tout le temps et elle me demandait tous les soirs de lui raconter une histoire sur toi, lui raconter notre rencontre et, même si elle me faisait une petite moue dégoûtée chaque fois qu'on arrivait au passage du premier baiser, je voyais dans ses yeux qu'elle aimait ça, faire ta connaissance à travers moi, à travers mes souvenirs.

    Elle n'arrêtait pas de me demander où était son papa Liam. Alors je lui répondais que tu étais parti travailler dans les étoiles, parce que c'est ce que disait ta mère à l'époque où c'était nous qui nous posions la question. Je ne pouvais rien lui répondre d'autre, je n'avais aucune idée de l'endroit où tu pouvais être. Tous les soirs je m'asseyais dans notre jardin, derrière la maison et je regardais les étoiles en me demandant où tu pouvais bien être. Tu me manquais. J'ai recommencé à dessiner ton visage sur chaque feuille qui me passait sous la main. J'ai appris à dessiner à Mia, c'est elle qui me l'a demandé. Alors tous les soirs, j'installais une table dans le jardin et on dessinait ensemble, sous les étoiles en pensant à toi. Ça nous donnait l'impression d'être avec toi d'un certain côté. J'ai fait construire une véranda à toit ouvert dans le jardin pour qu'on puisse continuer même en hiver. A ton anniversaire, pour tes 30 ans, on a allumé une bougie sous la véranda. Le ciel était clair cette nuit-là et les étoiles n'avaient jamais autant brillé.
 
    Mia a eu 5 ans. Tu es rentré plus tôt que prévu. Et alors que j'ai cru te retrouver, alors que j'ai cru que tu rentrais car tout avait été plus rapide que prévu, on m'a annoncé qu'il y avait eu un problème avec la navette dans laquelle tu étais et que toute ton équipe avait été blessé. 2 d'entre eux s'en sortaient bien mais le dernier était dans le coma et toi aussi. Je ne l'ai pas dit à Mia. Tu étais en sale état et je ne voulais pas qu'elle te voit comme ça. Alors je lui ai caché ton retour mais lorsqu'elle a eu 8 ans, elle m'a vu pleurer. Pleurer de désespoir car tu étais rentré depuis 3 ans et tu n'avais toujours pas ouvert les yeux. Je lui ai alors expliqué et au lieu de m'en vouloir comme l'aurait fait n'importe quel autre enfant, elle m'a prise dans ses bras en me réconfortant et en pleurant avec moi. J'ai réalisée qu'elle n'aurait pas dû être aussi compréhensive, qu'elle était trop mâture pour son âge. Ton absence l'a forcée à être plus autonome car malgré toute ma bonne volonté et mon amour, j'ai dû alterner entre mon travail de père et mon travail d'enseignant. J'ai été absent, moi aussi, à plusieurs reprises à cause de mon travail. Je n'ai pas pu assister au spectacle de l'école auquel elle participait. Je n'ai pas pu l'accompagner à la kermesse ni aller l'écouter chanter devant toute son école.


Lettre aux étoiles


   Notre fille est une personne merveilleuse. Très aimée de ses camarades de classe et de ses professeurs, toujours très polie, douce, gentille et travailleuse. J'ai fait ce que j'ai pu pour l'éduquer comme il fallait mais je crois qu'elle s'est aussi éduquer toute seule. Elle a un caractère bien trempé et une bonne répartie. Elle a sût répondre à chaque critique, chaque moquerie de ses camarades. Elle a 10 ans désormais. Elle dessine merveilleusement bien et prend des cours de piano depuis 3 ans maintenant. Elle m'a demandé de prendre des cours le jour où je lui ai dit que tu faisais du piano, toi aussi. Nous avons encore allumé une bougie pour toi sous la véranda cette année.

   Je ne t'ai pas remplacé. Ta place est libre si jamais l'envie te prend de revenir. Et si tu me reproches de ne pas avoir tenu ma promesse tu es en tort. Tu m'as fait promettre de te remplacer si tu ne revenais pas. Le fait est que tu es revenu. Ne pas attendre ton réveil n'était pas mentionner dans cette promesse. Alors Mia et moi t'avons attendu ensemble.
   Je n'ai pas dit à Mia que tu étais réveillé. Tu es donc libre de revenir ou pas. Seulement, si jamais tu décides de rester loin de nous, fais le moi savoir. Mia a besoin de deux parents, elle a suffisamment souffert de n'en avoir qu'un.

   Je crois que j'ai tout dit. Il manque certainement des choses, mais l'essentiel est là. Je sais que j'ai peut-être été maladroit dans cette lettre mais si jamais tu veux passer à la maison sans pour autant revenir dans ma vie et dans celle de Mia, tu es le bienvenu. Passes le bonjour à ta mère de ma part, dis-lui que Mia a très envie de revoir sa grand-mère.

   PS : Je suis désolé pour l'écriture mais j'ai écrit de nuit, sous la véranda et la lumière est faible, il n'y a pas de lampe (pour ne pas polluer la lumière du ciel et nous empêcher de voir les étoiles).

   En espérant que ma lettre te permette de vaincre ton amnésie et t'aide à retrouver la mémoire.

A jamais tien,

Zayn.
 
*          *         *




2 ans plus tard.


 
   -Mia ! Viens chérie, on va allumer la bougie !

   Mia descend les marches du petit escalier qui monte à sa chambre et m'envoie un sourire éclatant. Plus de 12 ans que Mia est ma fille et je n'en reviens toujours pas de sa beauté. Ses yeux bleus qui pétillent au milieu de son visage poupon entouré par sa longue chevelure blonde. Ma fille est décidément magnifique.

   -Oui papa, j'arrive !

   Elle s'assoit à la table sous la véranda. Les étoiles brillent au-dessus d'elle et leur lumière se reflète dans les yeux de ma fille qui ne peut empêcher un regard vers le haut. Ses yeux se perdent dans l'obscurité et l'infini de l'espace et un sourire immense s'étire sur ses lèvres. Elle reporte son attention sur moi et ses yeux s'emplissent d'excitation.

   -Alors ce gâteau ?!

   Je ricane gentiment devant son impatience et une voix parvient de la cuisine.

   -Ça vient, un peu de patience !

   La porte de la cuisine s'ouvre et Liam sors, un tablier noué autour de la taille et un gâteau dans les mains. Il passe à côté de moi, dépose un baiser sur mes lèvres et me murmure avec émotion : Je n'arrive pas à croire que notre fille ai 13 ans. Puis il apporte le gâteau sur la table et sert Mia dans ses bras. Ils sourient tous les deux, des sourires éclatants. J'éteins toutes les lampes de la maison et vais m'asseoir à côté d'eux. On lève les yeux vers le ciel tous ensemble. Et on regarde les étoiles encore une fois.   


Lettre aux étoiles
-sunny-
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    Création : 23/12/2014 à 05:11 Mise à jour : 27/05/2019 à 16:56

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